


La génoise : battre au fouet électrique (si TH 30s-vit3) 100gr de sucre en poudre avec 4 oeufs. Ajouter 125 gr de farine et un sachet de levure en poudre (sachet rose Alsa) et battre le tout toujours au fouet (si TH 25s-vit4). Mettre cette préparation au four (dans un plat beurré) chauffer à 180° pendant 10 à 12 mn.
Recette de l’omelette norvégienne : sur une génoise rectangulaire, poser une glace à la vanille, puis monter les blancs d’oeufs très fermes (avec une pincée de sel), ajouter du sucre en poudre pour obtenir une meringue dense et brillante. Entourer la génoise et la glace de cette meringue avec une spatule. L’omelette est prête à passer au four.
Vous avez préchauffer le four à 220°. Mettez sur la position grill et enfournez l’omelette quelques secondes pour faire marbrer de brûlures la meringue.
A part, dans une petite casserole, chauffer du Grand Marnier (ou du Cointreau) et l’enflammer. Au service, verser le grand Marnier en feu sur l’omelette. Faire cette opération avec précautions en bout de table avant la découpe de l’omelette.
Pourquoi ce nom pour ce dessert glacé… c’est scientifique !!!
En 1804, Benjamin Thompson (physicien connu pour ses travaux sur la théorie de la chaleur) a en effet établi le pouvoir isolant du blanc d’oeuf battu ce qui signifie que la meringue est un mauvais conducteur de chaleur et c’est Balzac qui met au point cette recette qu’il voulait appelée « omelette bavaroise » (en l’honneur de Thompson qui était comte de Rumford en Bavière) mais par erreur de géographie, il l’appelle « omelette norvégienne ». Pour la petite histoire: on n’en fait pas en Norvège. J’ai pu contrôler que les norvégiens et norvégiennes ne connaissent pas ce dessert inventé par des français que l’on appelle parfois « omelette surprise ».