Quelque soit le procédé d’extraction, distillation à la vapeur d’eau ou extraction par solvants volatils, rien ne permet aux parfumeurs de capter la senteur naturelle de certaines fleurs, pourtant très odoriférantes, tel que le lys ou lis, le lilas, le muguet, l’oeillet, le chèvrefeuille, le seringa, le pois de senteur, la jacinthe… la liste est longue… Il faut tout le travail du parfumeur pour reconstituer l’odeur de ces fleurs. On appelle donc cela une reconstitution et à chacun sa façon de la percevoir et de la remodeler. Cette reconstitution est un mini-parfum d’une dizaine de constituants à la fois de synthèse et naturels… On comprend mieux le savant travail des NEZS.
Oui Martine, comme tu le dis, on peut photographier, filmer, visionner ces fleurs mais impossible d’envoyer les senteurs d’une fleur ou de faire sentir une fleur avec tous nos moyens technologiques…
Ton petit reportage nous donne envie d’aller, nous aussi, respirer le jasmin, visiter les jardins d’EZE et la Parfumerie Fragonard !!!
Une visite du Musée international de la parfumerie situé à Mouans-Sartoux dans le Pays de Grasse peut être le sujet d’un prochain voyage d’agrément pour quelques unes d’entre nous ! A inscrire sur nos tablettes !


Merci, Martine, pour ce sujet sur les fleurs muettes… je ne connaissais pas du tout ce terme.