

Pour ceux qui ont des tombes à fleurir, il s’en vendra sans doute beaucoup aujourd’hui… 1er novembre… oui, je sais, c’est la grande journée des chrysanthèmes et à Tokyo, les fêtes et marchés aux fleurs battent leur plein… mais notre bruyère dite commune est aussi digne d’intérêt. Il en existe d’ailleurs de nombreuses sortes : les spécialistes disent 800. Saviez-vous qu’il a une bruyère d’été et mieux : une bruyère des neiges ? Elles sont d’une grande famille, les Ericacées. Celles que nous connaissons font 25 cm en hauteur mais, de par le monde, il en existent qui font jusqu’à 2m. J’ai lu quelque part que certaines peuplades anciennes pouvaient en faire des cataplasmes pour soigner les méfaits du froid comme les engelures… et que pour nous encore elle entre dans notre pharmacopée.
Ces petites fleurs qui vont du blanc au rose foncé peuvent égayer aussi nos maisons ou nos tables de fêtes. En froissant du papier journal en forme de coeur vous pouvez faire un centre de table automnal magnifique. Le coeur fait, recouvrez-le de bruyère à petites tiges que vous retenez avec du fil de fleuriste… ou pas (idée du magazine Esprit d’ici). Aussi, avec un porte-manteau métallique travaillé en cercle collez des branches de bruyère et des branches d’églantiers avec un ou deux petits bouquets de cynorrhodons et d’une grosse châtaigne dans sa bogue et vous obtiendrez une jolie déco à pendre à votre porte en attendant celle de Noël.