La blogueuse en congés s’en est allée, avec ses amis (es) revoir le Parc national de Port-Cros. Constat : la petite île de 700ha est toujours aussi belle… 50 ans de protection d’un grand périmètre marin, d’interdits sévères (pas de bivouac, pas de véhicule motorisé, pas de déchets, pas de bruit, pas de chasse, pas de cueillette, pas de feu) ont vraiment porté ses fruits.

Nous aussi, à notre manière, nous avons participé à sa protection; pour nous y rendre, nous avons choisi le bateau hybride qui propose des ballades en mer à partir de Bormes les mimosas.
L’île ne se visite qu’à pied. On peut rencontrer par les chemins qui vont aux plages les gardes-forestiers de l’île ou les agents du Conservatoire du littoral qui assurent la protection et la gestion de l’ensemble du parc. La richesse de la forêt en pins et chênes verts est exceptionnelle.

Les îlots de Bagaud, Gabinière et Rascas sont interdits d’approche. Ils sont classés en réserve intégrale. Beaucoup d’oiseaux marins sont revenus y nicher… Quant à la faune sous-marine, elle est, paraît-il, redevenue incroyablement diverse grâce à toutes ces années de surveillance… comme quoi, il peut y avoir des solutions bien raisonnées à tout problème. Ce serait épatant de voir ce travail réussi reproduit à l’échelle de la mer Méditerranée, non?
Quel plaisir pour Jean Paul et moi de pouvoir faire un constat aussi positif !! Lors de la création du Parc, nous nous souvenons que les interdictions n’étaient pas toujours comprises et acceptées surtout par les propriétaires de bateaux…





A voir la couleur de l’eau, on devine que l’acharnement des hommes à vouloir préserver cet endroit a payé…