En ce moment, à Paris sont exposées les oeuvres et la vie de Frida Kahlo, une artiste-peintre mexicaine qui vécue de 1907 à 1954. Egalement, à Bruxelles, une exposition dite immersive a montré son talent sous un angle plus moderne… et moi, ce 12 novembre, au Palais Galliera (appelé aussi le Palais de la mode), je découvre pour de vrai quelques uns de ses chefs-d’oeuvre les plus célèbres, ses robes traditionnelles (de la région de Tehuantepec), ses tuniques (huipil) qui masquaient les déformations de son corps, ses corsets dont elle ne pouvait se passer… etc… L’artiste a toujours revendiqué son identité de femme mexicaine car elle est née d’un père allemand (photographe) et d’une mère de l’Etat d’Oaxaca.
A 6 ans, Frida est atteinte de la polio et sa jambe droite reste très atrophiée. Elle a commencé à peindre sur son lit d’hôpital après son tragique accident d’autobus à 18 ans. Elle est brisée de toutes parts (fractures aux jambes, au bassin, à la colonne vertébrale) et malgré de nombreuses opérations, la souffrance sera son lot quotidien. Elles portera des corsets rigides toute sa vie, elle n’aura pas d’enfants.
Elle se marie avec un peintre muraliste mexicain Diégo Rivera. C’est un couple pour le moins tourmenté. Frida dira plus tard, j’ai eu deux accidents graves dans ma vie, celui du bus et mon mariage… malgré cela, ils s’épousent 2 fois…
Femme au tempérament passionné, très patriotique, elle s’est impliquée dans les grands combats politiques de son pays. N’oublions pas qu’elle est née juste avant la célèbre révolution au Mexique. Elle a une liaison avec Léon Trotski qui a obtenu l’asile politique au Mexique.
De son vivant, elle expose à New York en 1938, à Paris en 1939. Ses tableaux sont essentiellement des autoportraits ou des portraits de sa famille.
Il existe un beau film sur la vie de Frida Kahlo fait en 2002 par une américaine Julie Taymor, une biographie écrite par Hayden Herrera et plusieurs catalogues de ses oeuvres… à voir sur la toile…